Innovation with positive externalities

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The diffusion of alternating current, to the detriment of direct current, comes from a rivalry between Edison and Tesla.
The first was a fervent defender of direct current. He participated in its deployment in the streets of New York, but it had some disadvantages:
  • a line was needed for each voltage required (no DC transformer),
  • there were problems of supply, production, and maintenance of these lines (sources of fires),

Tesla, then employed in Edison’s General Electric, proposed the alternating current: transformable, easier to transport, less loss in line, possibility of modulating the power with phase shift, …
According to the legend, Edison saw a financial interest in direct current (with the multiplication of investments), whereas Tesla, altruistic, would have militated for a diffusion of alternating current, less expensive, less risky.
This disagreement would have led to Tesla’s resignation for greater independence.

In both cases, direct and alternating current are a source of positive externalities: bringing light to homes and streets. Nevertheless, Tesla proposed an innovation, generating a greater externality (in fact, Tesla would have resigned for a much more venal reason, namely the non-payment of a bonus related to his inventions and patents, but then again, chivalrous ideals sell better).
If we take a step back, we realize that innovations can be sources of positive externalities. Nevertheless, their values vary. If we consider progress as a continuous (continuous improvement), iterative process, what social gain can we attribute to innovations?
In all sectors, from science to technology, politics and agriculture, the same mechanism is always at work and at all scales: progress is marked by a transition, where past progress can either be challenged or fuel the leap.
In economics, these movements are fueled by a technological need:
  • the invention of mechanization (18th century) allowed a shift from a primary economy (dominated by agriculture), to the industrial economy,
  • Norway has evolved from a sin-based economy to an oil-based economy, and finally to a capital-based economy (sovereign wealth fund),
  • Some companies (such as Kodak), did not survive the digital transformation imposed by the all-digital world while others emerged (Amazon, Google),
Innovation is a transition, which marks an evolution and an adaptation to the environment. Innovation is a transition, which marks an evolution and an adaptation to the environment. It brings good things, and sometimes other bad things. We will focus on the good things (positive externalities) in this article.
In the business world, this is characterized by:
  • research and development costs,
  • or patent valuation, and future cash flows (via the fair value mechanism in IFRS),
The first method consists in accumulating a development potential (from past research), and finding economic outlets. The opportunities can be on market shares, improvements or new products / needs, or sources of optimization for the company. It values the sum of the efforts but not the economic result. The second method concerns the valuation of a potential for the company: future income that cannot be considered as a source of externality (it is income). A second reason, which we will analyze later, comes indirectly from the fact that the firm must be able to claim ownership of the good, and thus privatize (internalize) all associated sources of income.

We will therefore take each of these three elements of the first method to determine the conditions for the existence of a social cost for taking market shares, innovations, and sources of cost optimization for the firm.
We will then look at the value to be attributed to the associated externality.
Market share development is one of the reasons to capitalize on research and development costs. The purpose of the investment is to maximize the company’s income, via commitment (marketing), or the capture of a clientele.
At first glance, these investments only benefit the company that makes them and therefore do not generate externalities.
Nevertheless, we can analyze two possible cases:
  • when these investments lead to a monopoly, a source of negative externality (in liberal economic theory),
  • when these investments serve to capture information, which is then monetized (as in the case of Google, Facebook, etc.), we will consider that the externality is most often positive,

In the first case, if the company seeks, through its research and development costs, a monopoly situation, we know that the market rules make it possible to avoid such behavior (upstream agreement or fines).

In the second case, development is achieved by capturing customers or information, in return for providing a service (e.g. Google or Facebook). This apparent free service can lead to a monopoly: in this case, standards, rules and penalties compensate for the externality generated.
This exchange nevertheless brings a service, often free. If we assume a closed system, between a user, the company and the customer, an equilibrium is established as follows:
 
Utility of the service – utility of the customer data = Sources of revenue (value granted by the customers wishing to be referenced) – revenues + Investments of the company
 
The externality is therefore, to a first approximation, the value of the investments made.
This is in line with the arguments we will have to put into practice in the next chapter.
Les innovations sont la conséquence de frais de recherche et développement et se concrétisent de deux manières différentes:
  • Biens privés, protégés par des brevets ou droit de propriété,
  • Biens publics dont les bénéfices sont ouverts (open source, ou biens tombés dans le secteur public),

Dans le premier cas, les bénéfices sont orientés de la société vers l’entreprise. On peut supposer, dans un marché organisé, que les revenus perçus compensent l’utilité sociale. Il n’y a donc aucune externalité tant que les bénéfices ne sont orientés que vers l’entreprise qui en possède les droits. Les droits de propriété sont définis et font l’objet d’un marché sans externalité.
Dans le cas de la fabrication d’un vaccin, ainsi, l’on suppose, que le prix équivaut au bénéfice attendu par le client. Dans le cas ou, pour le vaccin, les prix sont fixés par les autorités, l’on suppose que le prix fixé est le prix qui va aller chercher un équilibre des externalités, entre l’externalité positive de la découverte du vaccin, le besoin de  et empêcher l’entreprise de demander le coût psychologique du traitement aux malades qui dans certain cas, peut être le coût d’une vie, très aléatoire en fonction du niveau de richesse.
Dans tous les cas, si le bien est privé, alors nous devons considérer qu’il n’y a pas d’externalité. Le bien est privé, la propriété est déterminée, et donc il n’y a pas d’externalité.
Dans le second cas (bien public), il existe une externalité: les travaux de l’entreprise bénéficient à l’ensemble de la communauté. L’exemple des logiciels open-source est un exemple: le coût de développement et d’élaboration du logiciel correspond dans ce cas à l’externalité, positive, produite en contrepartie.
Les investissements (coûts capitalisés) correspondent à l’externalité.
Que se passe-t-il désormais dans le cas d’un brevet qui tombe dans l’espace public ?
Ce brevet est lui aussi la conséquence d’investissements, utilisés sous la forme d’un monopole pendant un temps pour rémunérer la recherche et protéger l’innovation, et ensuite rendu public pour libérer la concurrence.

Dès lors, nous avons deux possibilités:
  • Première consiste à dire, que les règles sont justes et donc que la durée du brevet est le temps laissé à l’entreprise, pour équilibrer l’externalité positive, la découverte, avec l’externalité négative à savoir le monopole temporaire (proche de la réalité dans la mesure ou il a été démontré que plus les durées de brevets étaient élevées plus l’activité de R&D était stimulée),
  • La seconde, consiste à dire qu’il reste une externalité résiduelle à l’ouverture du marché, à laquelle l’entreprise renonce.

La première possibilité, très pratique, permet de se référer à la règle qui utilise le système de norme et l’Etat comme garant de la balance des externalités. La seconde, beaucoup plus complexe à mettre en œuvre, permet sur certaines innovations disruptives, de prendre en compte des bénéfices plus larges.

Ceci permet ainsi d’envisager deux méthodes:
  • une simple, en ligne avec le postulat initial,
  • une plus complexe, sur les innovations disruptives, qui permettent d’intégrer l’externalité lié au progrès (option marginale).

Enfin les innovations peuvent être sources d’optimisation des processus.
Dans ce cas, il ne s’agit pas de vendre ou d’acquérir des données échangeables, mais d’obtenir un avantage concurrentiel en optimisant un processus.
La mise en place d’un ERP est une source de coût qui permet d’optimiser et de fiabiliser des processus internes. Le développement d’automates, suffisamment spécifiques pour ne pas être commercialisés, mais suffisamment intéressants pour être développés dans une industrie offre un avantage concurrentiel à l’entreprise qui les met en œuvre.
Ce type d’innovation permet dans certains cas de réduire les externalités (filtres plus efficaces par exemple). La source d’externalités se traduit donc dans la mise en œuvre et non dans l’investissement réalisé.
Si la valeur reste la propriété de l’entreprise, alors celle-ci bénéficie d’un avantage concurrentiel dans sa balance des externalités. L’externalité se traduit donc dans la mise en œuvre et les gains apportés. Lorsque l’externalité arrive dans le domaine public, elle permet de faire progresser l’ensemble des balances des externalités des concurrents (à la charge de l’entreprise de commercialiser ou pas, ces gains d’externalités).

En conclusion, les innovations à externalités positives peuvent s’intégrer dans la balance des externalités, via les mêmes mécanismes que ceux présentés auparavents, à savoir l’intégration de coûts de recherche et développement, et la fixation d’un seuil, normé, au delà duquel le savoir doit être partagé, au même titre que les savoirs qui ont permis l’élaboration de la découverte.
La valorisation selon la méthode de la juste valeur n’apporte à priori pas d’informations utiles, et n’est pas adaptée à la balance des externalités.

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