Les bousiers (petits scarabés) tirent leurs noms de leur mode d’alimentation, basé principalement sur les matières fécales.
Recycleur, coprophage, il trouve dans les déchets de son écosystème, les nutriments nécessaires à leur fonctionnement.
Ils sont ainsi capables de débarrasser l’environnement de leurs déchets tout en s’alimentant.
Ce régime particulier, dans un monde où les ressources s’épuisent, s’applique à l’économie, mais moyennant quelques adaptations sur l’outil de production. L’impact sur les écosystèmes, en utilisant les déchets plutôt qu’en utilisant les stocks de ressources naturelles, est bénéfique, en permettant, temporairement de traiter un déchet, une nuisance, puis de maintenir le stock du milieu naturel. Cette transformation, idéale (et interdite par la troisième loi de la thermodynamique), permet néanmoins, d’imaginer une entreprise qui grâce au recyclage produirait sans consommer d’autres choses que ses propres déchets. Dans ce cas, l’entreprise aurait une balance des externalités neutres, et donc sans impact sur son environnement.
Bien évidemment, les entreprises qui recyclent et consomment d’autres éléments issue du milieu naturel, mais voyons comment cela peut se traduire dans une balance des externalités.
Pour les ressources primaires, celle ci sont soit:
Considérons dans un premier temps les ressources renouvelables.
Pour les ressources renouvelables (l’on considère uniquement le prélèvement), le coût privé de prélèvement, correspond à la valeur de la ressource:
Le coût social, qui est le coût pour revenir à l’état initial (arbitraire), doit correspondre au coût privé.
Nous nous plaçons dans le cas, ou pour la production et le prélèvement, nous n’avons utilisé aucune ressource additionnelle (par simplification).
Les externalités sont donc nulles pour les prélèvements de ressources naturelles, si l’on considère que celle-ci ne mobilise aucune autre ressource étant source d’externalités.
Lors de cycles courts (par exemple la production de céréales), il y a un équilibre entre coût social et coût privé, si l’outil de production maintient ses rendements (le coût sur l’année N+1 qui permettra de reconstituer le stock et le même que l’année N).
Si l’outil de production à des rendements décroissants, il faut alors définir le temps nécessaire pour retrouver les rendements historiques tout en arrêtant l’outil de production (cas d’une mise en jachère par exemple).
Pour l’agriculture, la valeur de l’outil de production est liée à la valeur foncière des terrains. Cette emprise au sol doit prendre en compte les temps de mise en jachère, l’impact sur la biodiversité, …
Pour les ressources non renouvelables, il existe, en général, les coûts privés ou droits d’exploitations. Une ressource peut être qualifiée de non renouvelable, lorsque le prélèvement est supérieur au taux de renouvellement de la ressource.
Dans ce cas, le coût social peut-être calculé de deux manières différentes:
La consommation de ressources non-renouvelables a un impact sur la capacité de l’économie à trouver des éléments de substitution, eux renouvelables. Le coût social est donc la valeur équivalente renouvelable qui permettrait de substituer (à capacité équivalente), la source non-renouvelable à la source renouvelable. Ainsi l’énergie fossile (non-renouvelable) sert à produire des Joules, il faut donc pouvoir la remplacer par une source équivalente renouvelable (aux caractéristiques équivalentes). Un premier problème apparaît relatif à la chaîne de production et valeur ajoutée d’une énergie par rapport à une autre. Nous traiterons de ce point dans un autre article.
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