Dans les îles de Pâques, plusieurs thèses défendent que la disparition de la civilisation matamua, serait liée à un écocide: un changement dans l’environnement (interne, production bois pour élever les Moais). Cet écocide (non vérifié, mais souvent pris en exemple, pour montrer la capacité de civilisation à s’auto-détruire) interroge sur l’origine de tels problèmes générant des coûts sociaux extrêmes:
Dans cet article, nous proposons de faire une première qualification des caractéristiques des ressources à notre disposition, en vue, par la suite, de définir des règles d’évaluations communes par typologie.
Lorsque l’on parle de ressources naturelles / ou de nuisances, il faut considérer 2 caractéristiques (à attribuer en fonction du type de ressources), qui vont avoir un impact sur la méthode d’évaluation du coût social:
Cette première caractéristique a un intérêt, qui est de pouvoir se focaliser sur la chaîne de valeur de l’entreprise, à savoir:
Concernant cette première caractéristique, il est à noter que celle-ci n’est pas propre à l’entreprise, mais aux types d’achat qu’elle réalise. Deux exemple pour s’en convaincre:
Cette première caractéristique a aussi un impact sur la seconde caractéristique, qui elle est associée au cycle du produit. Ainsi pour les matières premières, il est important de distinguer les matières renouvelables (le taux de prélèvement est couvert par le taux naturel de production, par exemple énergie renouvelable), et les ressources non renouvelables (le taux de prélèvement est supérieur au taux de production naturel, par exemple, energies fossiles).
Cette distinction est nécessaire car le coût social d’une ressource renouvelable peut être calculé (si l’on considère que le premier niveau de la chaîne de production). Pour une ressource non renouvelable, les éléments sont plus complexes, et il faut trouver une ressource de substitution.
La seconde caractéristique des produits transformés est semblable à la caractéristique des matières premières, mais dans la méthode d’évaluation implique un changement. Ainsi pour les produits transformés, le coût social correspondra à la capacité de l’entreprise à revenir en arrière à partir des produits finis, on parlera ainsi de réversibilité (par exemple industrie automobile, peut recycler les voitures vendues moyennant un coût) ou d’irréversibilité (l’énergie électrique, une fois consommée est irréversible, 2ème lois de la thermodynamique).
Concernant cette caractéristique de réversibilité (pour les produits secondaires), il est à noter que tout ne peut être réversible (principe entropique appliqué aux objets). En effet, dans tout processus de recyclage, il existe un pourcentage de perte, lui irréversible, lié à:
Pour les nuisances les caractéristiques sont plus simples. En effet une nuisance est déjà le résultat d’une transformation. Ainsi nous pouvons utiliser les caractéristiques que pour les produits finis à savoir:
Nous avons une typologie, qui va nous permettre de guider nos choix dans l’évaluation des coûts sociaux:
Cette typologie, construite sur la capacité de l’environnement à revenir à un état initial, va nous permettre de définir des règles d’évaluations par la suite. L’on anticipe par ailleur, que la problématique d’évaluation va être plus sur les effet irréversibles et non renouvelables, du fait des inconnues dans la substitution de ces ressources.