L’homo sapiens aurait été l’un des premier homme à utiliser un langage articulé. Mais quelque soit l’hypothèse (productiviste ou sociologique), le langage, et la transmission, a été le vecteur, vers la technique, et le développement de la pensée.
De nos jours, cette transmission du savoir s’organise grâce à une fonction régalienne (l’éducation), mais aussi par l’apprentissage pratique, rendu possible par la diffusion d’un socle commun pendant l’enfance. Pour assurer cette fonction éducative, nous acceptons de payer des impôts, qui vont être utilisés pour former les nouvelles générations. L’apprentissage (mise en pratique), n’en est que plus accéléré et permet ainsi aux entreprises, d’avoir un outil productif rapidement (outil qu’il a nécessité des millions d’années d’apprentissage pour en arriver au niveau actuel). Économiquement, la question est donc de maintenir un niveau voire de l’améliorer grace à la fonction régalienne de l’éducation.
Les entreprises peuvent aussi participer à cet effort, si cela est dans leur intérêt économique. Cela génère une externalité positive, et permet ainsi de faire croître le niveau de compétence global de la société. Voyons comment pouvons nous calculer l’externalité résultante.
La formation est dans la majorité des pays développés une dépense supportée par l’État (dépense régalienne), elle- même financée par les impôts qu’il perçoit. Ces impôts perçus viennent d’une activité économique, soutenue par du jus de cerveaux, bien construit, et alimentent ainsi un système auto-asservi. Comme toujours en économie, la pratique consiste à mettre en place des cercles vertueux (flux, pas toujours monétaires) et équilibrés.
Deux conséquences:
La contribution éducative (formation) d’une entreprise correspond donc à un bénéfice social. Chaque formation financée par une entreprise est une externalité positive pour la société.
Reste juste à qualifier le type de formation offertes.
En effet les formations doivent avoir un caractère « universel » et être transposables pour que cela puisse avoir un potentiel impact sur la société, et donc générer une externalité.
Par exemple, une formation sur les processus internes de l’entreprise n’est à priori pas transposable à d’autres entreprises, et donc le coût de formation ne peut être comptabilisé en externalité positive.
Une formation diplômante peut être considérée comme une externalité positive dès lors que l’employé qui a suivi la formation est libre de partir. Il faut donc aussi tenir compte d’éventuelles clauses de rétention, qui peuvent décaler dans le temps la comptabilisation de l’externalité positive.